Dossier n°10533A - Juste(s)

Consulter le dossier de Jérusalem (en anglais)


Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 2006

Simonne Bondurand

Année de nomination : 2006
Date de naissance : 20/09/1907
Date de décès : 25/03/1980
Profession : Infirmière
    Localisation Ville : Albi (81000)
    Département : Tarn
    Région : Occitanie

    L'histoire

    Simonne Bondurand
    1943, la zone Sud de la France est occupée par l’armée allemande depuis un an. La famille Zenati, qui a fuit la capitale des persécutions nazis, s’est installée dans l’Albigeois. Dans cette zone, qui désormais n’est plus «libre», les rafles anti-juifs se multiplient. C’est alors qu’un matin, Sœur Suzanne Marie*, de la congrégation des dominicaines d’Albi, arrive essoufflée au Go, chez les Zenati pour les prévenir de l’imminence d’une rafle.

    Avec l’accord de la directrice de la clinique Saint Dominique dans laquelle elle est infirmière, Sœur Suzanne Marie (Simone Bondurand de son nom de baptême) cache sans la moindre hésitation trois adultes et deux enfants, Claude et Arlette, de la famille Zenati. Ces derniers avaient fuit la capitale des persécutions nazis et s’étaient installée dans l’Albigeois. 

    Lors de la remise du titre de Juste parmi les Nations, on souligna l’attitude irréprochable de soeur Suzanne*, appréciée dans la communauté pour son dévouement : « une femme remarquable et une excellente infirmière. Elle était capable d’assumer des responsabilités. Tout le monde devrait être ouvert aux autres mais parfois, le courage manque. Sœur Suzanne Marie* l’a eu« .

    Âgée de trente cinq ans au moment des faits, Sœur Suzanne Marie* est décédée en 1971 après avoir quitté les ordres.

    Le 6 Novembre 2006, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de juste parmi les nations à Simonne Bondurand.


    Documents annexes

    Article de presse - La dépêche du Midi du 17/07/2008Article de presse – La dépêche du Midi du 17/07/2008
    18 avril 2019 16:49:10
    Invitation cérémonieInvitation cérémonie
    18 avril 2019 16:48:10

    Articles annexes

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