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Dossier n°11437 - Juste(s)

Consulter le dossier de Jérusalem (en anglais)


Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Auguste Antier

Année de nomination : 2008
Date de naissance : 01/12/1896
Date de décès : 17/06/1968
Profession : Boulanger

Marie-Joséphine Antier Cussonneau

Année de nomination : 2008
Date de naissance : 13/09/1899
Date de décès : 17/02/1983
Profession : Boulangère
    Localisation Ville : Champtoceaux ()
    Département : Maine-et-Loire
    Région : Pays-de-la-Loire
    Lieu de la Cérémonie de reconnaissance Ville : Champtoceaux (49270)
    Département : Maine-et-Loire
    Région : Pays-de-la-Loire

    L'histoire

    a famille Wagener se composait du père, Szlama Wagener, né en 1906 en Pologne, la mère Fajgla, née Garncarz en 1916 à Pilica, et leur fils Jean, né en 1935.

    Le père, fait prisonnier de guerre, est interné dans un stalag près de Hambourg.
    Jean vit alors à Paris avec sa mère au domicile familial qui servait, avant la guerre, d’atelier.
    Mais la vie à Paris devient très difficile.

    Madame Wagener confie donc son fils à l’association  » La Famille du Prisonnier  » pour le protéger.
    JEAN se rappelle qu’ils étaient douze enfants au départ de Paris. En septembre 1942, ils sont montés à Cholet dans une camionnette à gazogène qui s’arrêtait dans les villages pour laisser les enfants dans les familles d’accueil.

    A Champtoceaux, c’est l’abbé Bricard qui s’activait à aider les familles juives, se charge du placement.
    Auguste Antier, né le 19 septembre 1924, le fils du boulanger de Champtoceaux, est chargé de conduire Jean dans sa famille d’accueil, chez une très vieille dame dans une ferme située à l’écart du village.

    Mais l’enfant est affolé et Auguste retourne chez ses parents et les convainc d’accueillir Jean à leur domicile.
    Jean, tout de suite, sera considéré comme un membre de la famille.
    Pour les gens du village, il sera  » le petit Parisien  » car seule la famille Antier et l’abbé Bricard connaissaient ses origines.

    Jean reste deux ans chez les Antier. Jusqu’à la Libération.
    Quand ses parents viennent le chercher, la séparation sera difficile.
    Durant de longues années, il passera ses vacances d’été chez les Antier, et leurs liens perdureront au fil des ans.

    Le 26 octobre 2008, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Monsieur Auguste Paul Antier, son épouse Marie-Joséphine et son fils Auguste.

    Notes

    Discours Pour ANTIER[1]

    ans.

    Le 26 octobre 2008, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Monsieur Auguste Paul Antier, son épouse Marie-Joséphine et son fils Auguste.

     

     

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    Auguste ANTIER


    Documents et articles annexes :

    Lire le compte rendu La famille antier