Dossier n°4008 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 1988

Lucie Ruel

Année de nomination : 1988
Date de naissance : //
Date de décès : //
Profession : Propriétaire d’un café restaurant
    Localisation Ville : Mazet-Saint-Voy (43520)
    Département : Haute-Loire
    Région : Auvergne-Rhône-Alpes

    Personnes sauvées

    L'histoire

    Lucie Ruel, née en 1892, était propriétaire d’un café-restaurant à St. Voy-le-Mazet (Haute-Loire). Pendant la guerre, elle fit de son établissement un refuge pour les Juifs et les résistants de la région du Chambon-sur-Lignon. Elle ne se contentait pas de les héberger mais leur fournissait de faux papiers d’identité. De nombreux fugitifs passaient plusieurs jours chez elle en attendant de trouver une cachette plus permanente. Le groupe local de la Résistance stockait des armes et des munitions dans les sous-sols du café. André Weil, jeune pharmacien juif de trente ans, travaillait dans un hôpital parisien. En janvier 1943, un jeune pasteur protestant lui conseilla de s’enfuir sans tarder et de chercher refuge en Haute-Loire. André Weil arriva chez Lucie Ruel, qui l’hébergea pendant plus d’un an, de mars 1943 à avril 1944. Lorsque des rumeurs d’arrestation couraient dans le village, le jeune homme se cachait avec d’autres réfugiés juifs dans les combles du Temple. Après la guerre, Lucie Ruel et André Weil demeurèrent de grands amis.

    Le 26 décembre 1988, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à Lucie Ruel le titre de Juste parmi les Nations. 

    Lucie RUEL

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