Dossier n°5067 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Abel Mares

Année de nomination : 1991
Date de naissance : 05/08/1887
Date de décès : //
Profession : Cultivateur

Laure Mares Delpon

Année de nomination : 1991
Date de naissance : 24/01/1894
Date de décès : //
Profession : Sans profession
    Localisation Ville : Mauroux (46700)
    Département : Lot
    Région : Occitanie

    Personnes sauvées

    Lieu porteur de mémoire

    L'histoire

    La famille Marès habitait à Mauroux (Lot). C’est dans cette ville que vinrent se réfugier les Fuks, des Juifs polonais, en 1942. Inquiets pour leurs deux enfants, les Fuks demandèrent l’aide des Marès. Ces derniers acceptèrent d’héberger la petite Régine, qui avait alors un an. Elle vécut chez eux jusqu’à la Libération. Laure Marès, son époux et leur fille de treize ans, Jeanine, s’occupèrent de l’enfant avec chaleur et compassion, sans demander la moindre rémunération. Ils couraient pourtant d’énormes risques. En particulier en l’année 1944, où des miliciens parcouraient les villages de la région à la recherche de Juifs cachés. Trop jeune pour se souvenir elle-même de cette période, Régina entendit pendant toute son enfance les récits que lui en firent ses parents et son frère, qui avait dix ans en 1942. De nombreux témoignages après la guerre font état des efforts déployés par les habitants de Mauroux pour aider les réfugiés juifs, leur sauvant ainsi la vie.

    Le 2 décembre 1991, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah,  a décerné à Laure Marès et à son mari Abel, le titre de Juste parmi les Nations.