Simonne Bondurand
1943, la zone Sud de la France est occupée par l’armée allemande depuis un an. La famille Zenati, qui a fuit la capitale des persécutions nazis, s’est installée dans l’Albigeois. Dans cette zone, qui désormais n’est plus «libre», les rafles anti-juifs se multiplient. C’est alors qu’un matin, Sœur Suzanne Marie*, de la congrégation des dominicaines d’Albi, arrive essoufflée au Go, chez les Zenati pour les prévenir de l’imminence d’une rafle.

Avec l’accord de la directrice de la clinique Saint Dominique dans laquelle elle est infirmière, Sœur Suzanne Marie (Simone Bondurand de son nom de baptême) cache sans la moindre hésitation trois adultes et deux enfants, Claude et Arlette, de la famille Zenati. Ces derniers avaient fuit la capitale des persécutions nazis et s’étaient installée dans l’Albigeois. 

Lors de la remise du titre de Juste parmi les Nations, on souligna l’attitude irréprochable de soeur Suzanne*, appréciée dans la communauté pour son dévouement : « une femme remarquable et une excellente infirmière. Elle était capable d’assumer des responsabilités. Tout le monde devrait être ouvert aux autres mais parfois, le courage manque. Sœur Suzanne Marie* l’a eu« .

Âgée de trente cinq ans au moment des faits, Sœur Suzanne Marie* est décédée en 1971 après avoir quitté les ordres.

Le 6 Novembre 2006, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de juste parmi les nations à Simonne Bondurand.


Monseigneur Moussaron avec Soeur Suzanne Marie

Simonne  Bondurand avecClaude et Arlette Zenatti

Documents annexes

Article de presse - La dépêche du Midi du 17/07/2008Article de presse – La dépêche du Midi du 17/07/2008
18 avril 2019 16:49:10
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