Oscar et Brucha Tieder vivent à Berlin avec leurs trois enfants : Sarah, Martin et Ida. En 1938, la famille Tieder fuit l’Allemagne pour Anvers, puis la France en raison des persécutions antisémites. A l’Armistice, la famille est internée à Sept-Fond puis à Agde. Ils sont enfermés avec d’anciens républicains espagnols. Sarah et Martin Tieder tombent gravement malades et sont évacués dans un hôpital. En janvier 41, Ils sont recueillis à la Maison des Eclaireurs Israélites de France à Moissac dans le Tarn -et-Garonne.
Cette maison est dirigée par Shatta et Edouard Simon. Le reste de la famille Tieder est restée au camp. En 1941, lors d’un transfert du camp d’Agde à Rivesaltes, Oscar Tieder tente une évasion en ambulance avec sa femme et sa fille. Réfugiés à Montpellier puis à Sablet en résidence surveillée, le couple Tieder est raflé en août 1942, interné puis déporté à Auschwitz.
Shatta et Edouard Simon, aidés du mouvement résistant la Sixième, s’emploient à cacher les enfants hébergés à Moissac. Sarah est placée avec d’autres enfants dans la famille Lebreil. Alice et Edouard Lebreil accueille Sarah comme leur propre fille. Elle restera chez eux jusqu’à la Libération et retrouvera son frère Martin et sa soeur Ida à la fin de la guerre.
Le 16 mai 2006 l’Institut Yad Vashem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Monsieur Lebreil Edouard et son épouse Alice.
Documents annexes
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