Simon JAKUBOWICZ est arrivé en France en 1922. Avec sa femme, Odette, ils ont 10 enfants. Toute la famille vit à Paris, dans le 20è. Le père a pu se procurer des faux papiers. Les enfants les plus âgés vont à l’école. Le 4 février 1944, la famille échappe à la déportation. Dans la hâte, les enfants sont placés rue Lamarck, à l’UGIF, pendant 15 jours. Puis la mère parvient à en envoyer 4 à Essômes sur Marne (dans l’Aisne), les jumeaux de 5 ans iront dans un home d’enfants, à Neuilly, puis chez un couple où ils seront maltraités. Deux autres enfants vont être cachés chez des paysans dans la Sarthe. La maman ne garde que le bébé, né en Octobre 1943.

A Essômes, les 4 enfants sont très durement traités durant 4 mois. Mais, suite à la visite d’une assistante sociale, ils sont dirigés par le curé du village (secondé par sa gouvernante) dans d’autres foyers où ils seront traités humainement.

C’est le curé et sa gouvernante qui ont pris des risques majeurs car le presbytère (où étaient accueillis les enfants juifs avant d’être répartis) était situé à 20m d’un château occupé par les Allemands.

Le 16 décembre 2008, l’Institut YAD VASHEM a décerné la Médaille des Justes parmi les Nations à Monsieur Paul WEHRLE.

 

WEHRLE Paul

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