L’oncle du témoin – Léon COHEN – Ephraïm COHEN est né en Turquie en 1888. Il débarque à Marseille avec son épouse et crée, avec succès, une fabrique de biscuits. En 1942, après le décès de sa femme, et après avoir été obligé de fermer son usine, il s’installe à Montéglin (Hautes Alpes) où résident Léon et ses parents.

Il habite un appartement au premier étage d’une maison. Léon et ses parents sont sur le même palier. Les deux logements leur ont été loués par M. Albert BONNET, qui réside au rez-de-chaussée. 

En février 44, il est dénoncé à la Gestapo, qui vient l’arrêter à 6h du matin. Il demande l’autorisation d’aller s’habiller et en profite pour sauter par la fenêtre. Il atterrit dans le jardin mais il est gravement blessé. Albert BONNET a entendu un bruit sourd. Son fils aussi.  Ils vont voir ce qui se passe. Ils décident de retourner se coucher et de faire semblant de dormir lorsque la Gestapo fouille tout l’immeuble, en vain. Celle-ci promet de revenir le lendemain. 

Après le départ de la Gestapo, M. BONNET et son fils se précipitent au secours d’Ephraïm, qui a repris ses sens malgré ses blessures. Il demande à être transporté chez Eugène et Aline RICARD. 

Eugène RICARD connaît depuis longtemps les parents de Léon. Il a également fait connaissance d’Ephraïm et les deux hommes s’apprécient. Eugène est un gaulliste convaincu, homme droit et profondément humain. 

Chez les RICARD Ephraïm sera hébergé et soigné. Il y restera un mois avant d’aller se réfugier dans un autre village. 

Le 15 novembre 2009, l’Institut Yad Vashem Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Monsieur Ricard Eugène et son épouse Aline.

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