Joseph et Marthe CHERIOUX

Robert et Rosa Lévy habitent à Paris avec leurs trois enfants, Lucienne née en 1924, Georges né en 1925 et Clémentine née en 1930.

En juin 1940, quand la guerre éclate, la famille  décide de fuir Paris pour se réfugier en zone libre dans la Loire, à Saint-Etienne, où Robert Lévy avait noué des contacts en 1914-1918. Mais en 1942, la ville commence à subir des bombardements incessants. Robert Lévy contacte un service d’aide aux enfants juifs pour mettre Clémentine à l’abri dans une famille d’accueil avec l’espoir qu’elle prenne soin de la fillette jusqu’à la fin de la guerre. C’est ainsi que Clémentine arrive chez les époux Chérioux, qui ont un fils âgé de 7 ans, André. Joseph et Marthe Chérioux, des agriculteurs, habitent dans un tout petit village isolé, La Ballière, près de Tournon Saint-Martin dans le département de l’Indre. Ils accueillent Clémentine et en 1943, ils proposent à Rosa de venir les rejoindre pour la mettre également à l’abri.

Les deux réfugiées restent chez les Chérioux pendant plus de deux ans et demi, dépendant totalement de la gentillesse et de la générosité du couple. Elles ne sortent pas de la ferme. Clémentine ne va pas à l’école, passe son temps à regarder les vaches ou à jouer avec Joseph qui est en pensionnat et vient passer les fins de semaine chez ses parents.

Joseph et Marthe Chérioux sont conscients des risques qu’ils courent à héberger des Juifs. Ils n’ont jamais hésité à aider les Lévy et les considèrent comme des membres de leur famille. Ils ont également caché des armes pour la Résistance dans leur arrière-cour. Par chance, les Allemands ne se sont jamais approchés de la ferme. Les Chérioux n’ont jamais parlé à leurs voisins car ils pensaient qu’ils les auraient dénoncés s’ils avaient su qu’ils cachaient des Juifs chez eux.

Après la guerre, les familles Chérioux et Lévy sont restées amies pendant de nombreuses années.

Le 13 juillet 2010, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Monsieur Joseph Chérioux et à son épouse Madame  Marthe Chérioux.

les époux Chérioux en 1980 à la retraite

melle LEVY avec André Cherioux

andré Cherioux l'ayant-droit

Documents annexes

Article de presse - L'écho de la brenen 30/11/2011Article de presse – L'écho de la brenen 30/11/2011
10 décembre 2013 08:10:10
Article de presse - La nouvelle république 30/11/2011Article de presse – La nouvelle république 30/11/2011
10 décembre 2013 08:09:19
Invitation cérémonie ChériouxInvitation cérémonie Chérioux
25 octobre 2012 16:27:47