Le père Jean-Joseph Rosay était curé de Douvaine en Haute-Savoie près de la frontière suisse. Il s’employait de toutes ses forces à aider les Juifs à franchir illégalement la frontière. Il avait créé à cet effet un remarquable réseau réunissant prêtres catholiques, pasteurs protestants et habitants des villes et villages de la région. L’organisation juive OSE et le mouvement protestant CIMADE lui envoyèrent des enfants à faire passer en Suisse. Le prêtre en logeait certains au presbytère en attendant le moment opportun. A sa demande, le directeur de l’école de Douvaine, Georges Perrod (q.v.), trouvait de son côté des familles pour les abriter temporairement. Le 10 février 1944, la Gestapo arrêta le père Jean-Joseph Rosay avec deux de ses paroissiens, Joseph Lançon (q.v.) et François Périllat (q.v.), qui lui servaient de guides et passeurs bénévoles. Tous trois furent déportés à Auschwitz. En janvier 1945, le père Rosay fut transféré à Bergen-Belsen, où il mourut quelques jours avant la libération du camp par les Anglais. Aucun des trois sauveurs déportés dans les camps de la mort ne survécut.
Le 10 mars 1987, l’institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné au père Jean-Joseph Rosay le titre de Juste parmi les Nations.
Documents annexes
Article de presse – Le dauphiné libéré du 17/05/1987 13 mars 2014 17:45:04 | |
Article de presse – Le messager de Haute Savoie du 10/02/1995 13 mars 2014 17:44:39 | |
Article de presse -Le messager de Haute Savoie du 29/05/1987 13 mars 2014 17:44:14 | |
Article de presse – Le dauphiné libéré du 30/05/1987 13 mars 2014 17:43:10 |