De 1942 jusqu’à la Libération, Germaine Rajbaut, qui habitait Nice, vint à l’aide de plusieurs familles juives. Elle procura des cartes d’alimentation à Régine Saltzman et à sa famille. Elle ne se laissa pas dissuader par l’entrée des Allemands à Nice en septembre 1943, qui rendait son action – déjà parfaitement illégale – beaucoup plus dangereuse. Bien au contraire, elle fournit des cartes d’alimentation à deux autres familles juives, originaires d’Allemagne, venues se réfugier à Nice. En visite à Paris chez Mme Rochman, une amie juive, Germaine lui proposa de prendre son fils Charles, sept ans, et de l’emmener à Nice où il serait plus en sécurité. Elle donna à l’enfant les papiers de son propre fils, Claude, dix ans, qu’elle laissa à Paris, et rentra à Nice avec le petit fugitif. Un peu plus tard, Claude revint à Nice, sans papiers. Charles Rochman demeura chez Germaine Rajbaut jusqu’à l’arrivée à Nice de ses parents. Il continua à porter le nom de Claude après la guerre.

Le 23 janvier 1991, Yad Vashem a décerné à Germaine Rajbaut le titre de Juste parmi les Nations. 

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