Marie-Louise Forget Juste parmi les Nations

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Dossier n°

12153

Marie-Louise Forget Juste parmi les Nations

Du 22/10/2013

 

 

 

 

 

 

Une quatrième famille de Villedieu a reçu la médaille des Justes parmi les Nations.

Une météo capricieuse a contraint la municipalité de Villedieu, dimanche, à déplacer la cérémonie de la remise de médaille des Justes parmi les Nations à la salle des fêtes Jean-Moulin, et non sur la place des Justes. Une longue cérémonie, chargée d’émotion au moment de la lecture d’un poème d’une collégienne lors d’un voyage à Auschwitch, lu par la jeune Charlotte. Les discours des officiels s’enchaînaient pour rendre hommage, à titre posthume, à Marie-Louise Forget, et remettre à ses ayants droit – sa fille, Suzanne Ferré, et son mari, Maurice – la médaille des Justes parmi les Nations décernée par le comité Yad Vashem, pour avoir recueilli et protégé, en 1942 et 1944, Charlotte et Roger Borensztejn, présents lors de la cérémonie. Le maire, Bernard Gontier, disait notamment : « Par l’aide et l’amour apportés à Charlotte et Roger, perdus au milieu de la folie des hommes, Marie-Louise Forget, disparue en mars 1966, a représenté l’un de ces maillons de fraternité qui ont fait avancer l’histoire et l’Humanité ».

Régis Blanchet, conseiller général, était lui aussi ému dans son discours. Le vice-président du comité Yad Vaschem rappelait l’historique du comité avant de laisser la parole à la petite fille de Marie-Louise, Joëlle, qui est à l’origine de l’obtention de cette médaille.
Une médaille et un diplôme remis par le ministre aux Affaires administratives auprès de l’ambassade d’Israël, Michel Lugassy Harie, à Suzanne Ferré, devant une nombreuse assistance. Un vœu a été émis par le représentant de Yad Vaschem, à l’intention du maire de Villedieu : « Après la place des Justes, mon vœu serait de voir votre commune adhérer au réseau villes et villages des Justes de France ».

Thierry Maquin