Dossier n°11410 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 2008

Anne-Marie Pinguet Poirrier

Année de nomination : 2008
Date de naissance : 19/06/1891
Date de décès : 14/02/1966
Profession : avant guerre forraine, puis Nourrice

Xavier Terrien

Année de nomination : 2008
Date de naissance : 07/11/1900
Date de décès : 01/07/1968
Profession : Abbé
    Localisation Ville : Noëllet (49520)
    Département : Maine-et-Loire
    Région : Pays-de-la-Loire

    L'histoire

    Abbé Xavier TERRIEN

    La famille GOLDBERG, composée de 6 personnes : le père Mordka, la mère Fradjla et les enfants : Héléna (née le 25/05/25 à Berlin), Cécile (née le 29/12/26 à Paris), Henri (né le 2/03/30 à Paris), Bernard (né le 8/11/37 à Paris) habitait à Paris 20è. Le père est presseur dans la confection. C’est en revenant d’un voyage à la campagne, où il achetait du ravitaillement, qu’il est arrêté puis déporté. La famille reste à Paris mais Hélèna, consciente du danger, amène ses deux frères chez une nourrice dans la Sarthe et décide de rester quelque temps avec eux. Pendant ce temps, Mme GOLDBERG et sa fille Cécile sont raflées à Paris le 16 juillet 42 puis déportées.

    Lorsque Héléna remonte sur Paris, elle apprend l’arrestation de sa mère et de sa sœur. Sa voisine, juive, lui demande d’emmener ses deux enfants (7 et 10 ans) chez une nourrice, qu’elle lui indique : Mme PINGUET, dans le Maine-et-Loire. Hélèna s’y rend avec, en plus, ses deux frères. Comme cette nourrice n’a pas assez de place, elle lui conseille de se rendre chez le curé du village : l’Abbé Xavier TERRIEN, qui accepte immédiatement d’héberger Henri (12 ans) pendant un an (décembre 42 à fin 43) sans aucune compensation financière. Fin 43, Henri rejoint de son plein gré son frère Bernard chez Mme PINGUET et y reste jusque fin août 44.

    Après la Libération, Henri rejoint sa sœur Héléna à Paris.

    Le 23 septembre 2008, l’Institut Yad Vashem de jéusalem a décerné la Médaille des Justes parmi les Nations à l’Abbé Xavier TERRIEN et à Anne-Marie PINGUET.

    Documents annexes

    Article de presse du 06/05/2009Article de presse du 06/05/2009
    2 février 2014 08:44:06
    Invitation  cérémonie TerrienInvitation cérémonie Terrien
    2 février 2014 08:41:11
    Article de presse - Courrier de l'ouest du 17/05/2009Article de presse – Courrier de l'ouest du 17/05/2009
    2 février 2014 08:41:08
    Article de presse du 22/05/2009Article de presse du 22/05/2009
    2 février 2014 08:39:46
    Article de presse -Courrier de l'ouest du 18/05/2009Article de presse -Courrier de l'ouest du 18/05/2009
    2 février 2014 08:38:30
    Dossier 11410 -Terrien; Articles de presseDossier 11410 -Terrien; Articles de presse
    3 décembre 2011 17:27:36

    Articles annexes