Dossier n°12449A - Juste(s)

Consulter le dossier de Jérusalem (en anglais)


Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Paul Mercier

Année de nomination : 2012
Date de naissance : 21/07/1880
Date de décès : 27/04/1960
Profession : Ouvrier agricole

Cécile (Perreau) Mercier

Année de nomination : 2012
Date de naissance : 22/11/1892
Date de décès : 13/05/1980
Profession :
    Localisation Ville : Vézelay (89450)
    Département : Yonne
    Région : Bourgogne-Franche-Comté

    L'histoire

    La famille Ber, soit les parents et deux petites filles, Cécile & Micheline habitaient dans le Xème arrondissement de Paris. Mais les rafles commencèrent et les fillettes furent alors dirigées vers l’Asile de jour et de nuit Lamarck. Les parents apprirent que des juifs internés dans les Ardennes pouvaient être regroupés avec leurs familles en étant utilisés comme ouvriers agricoles. Les parents partirent alors à Beaumont en Argonne et les petites filles les y rejoignirent en 1943. Une troisième petite fille Ginette, naquit en mai 1943. En janvier 44, le père Perez Ber et la plus jeune enfant furent dirigés dans une ferme du Loiret et Cécile et Micheline furent conduites à Saint-Père chez Paul et Cécile Mercier. Dans le village, les deux fillettes étaient présentées comme des nièces. Elles allaient à l’école du village, à la messe et au catéchisme. L’abbé Lacroix expliqua à Cécile qu’il leur était impossible de faire leur communion car elles étaient juives. En 1945, madame Ber vint chercher ses filles et regagne Paris. Quelques années après guerre, Cécile et sa famille retournèrent à Saint-Père voir Madame Mercier et son fils Étienne qui était prisonnier de guerre au moment du sauvetage. Toute la famille garde des liens amicaux.

    Le 13 septembre 2012, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, a décerné à Monsieur Mercier Paul et son épouse Cécile, le titre de Juste parmi les Nations.

    Documents annexes

    Invitation cérémonie MercierInvitation cérémonie Mercier

     




    Mis à jour il y a 8 mois.