Dossier n°12596 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Henri Bitard

Année de nomination : 2013
Date de naissance : 06/08/1900
Date de décès : 26/10/1974
Profession : Directeur d’une usine à gaz

Madeleine (Vigneron) Bitard

Année de nomination : 2013
Date de naissance : 06/02/1914
Date de décès : 20/07/2006
Profession : Sans profession
    Localisation Ville : Avranches (50300)
    Département : Manche
    Région : Normandie

    L'histoire

    Originaires de Pologne, les MAINEMER venaient de Paris Ils s’étaient installés à Avranches, où M. Mainemer est commerçant. Le couple a deux filles, Anne-Marie et Rose-Marie. Le 26 juin 1942, Anne-Marie passe et réussit son bac. Elle n’a pas voulu porter l’étoile pour cette occasion. Son père, qui est venu la chercher, ne la porte pas non plus. Mais ils sont dénoncés à la Feldgendarmerie.

    Le lendemain, deux feldgendarmes font irruption dans la maison. M. Mainemer réussit à s’échapper. En juillet 1942 la, maison est envahie. M. Mainemer est arrêté. Son épouse sera arrêtée l’après-midi.

    Ils sont transférés à Paris. Le père est déporté. La mère est internée à Pithiviers. Les filles restent seules à Avranches. Le 22 novembre 1943, les Allemands viennent les arrêter. Elles réussissent à s’enfuir et se réfugient chez M. Morel, un ami. Celui-ci confie les fillettes à M. & Mme BITARD, qui les garderont 40 jours. Puis munies d’une fausse carte d’identité, les deux filles sont hébergées dans un couvent avec des conditions de vie assez difficiles.

    Le 3 septembre 1944 les Américains les délivrent alors qu’elles sont réfugiées à Lyon.

    Le 16 juin 2013, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, a décerné à Monsieur  Henri BITARD et son épouse Madeleine, le titre de Juste parmi les Nations.

     

    Documents annexes

    Article de presse - Ouest france du 10/07/1987Article de presse – Ouest France du 10/07/1987
    Article de presse - Ouest france du 06/07/1987Article de presse – Ouest France du 06/07/1987
    Invitation cérémonie BitardInvitation cérémonie Bitard

    Articles annexes




    Mis à jour il y a 6 mois.