Les Justes
François De Vial
Année de nomination : 2020Date de naissance : 05/11/1904
Date de décès : 16/05/1985
Profession : Diplomate, secrétaire d’Ambassade près du Saint-Siège
Département :
Région :
Personnes sauvées
Cérémonies
L'histoire
Miron Lerner né en 1927 à Paris de parents originaires d’Odessa. En 1937, lui et sa grande sœur deviennent orphelins. En 194, ils quittent l’orphelinat de Paris, pour rejoindre celui de Moissac qui se trouve en zone libre. Ils se retrouvent dans un train qui passe par saint Gervais, avant de se diriger vers l’Italie. Avec le docteur Stefan Schwamm, juif d’origine autrichienne qui fera parti en Italie du groupe de résistance Delasem à Rome, et d’autres réfugiés, ils parviennent à Milan puis à Rome et passent d’hôtels en hôtels. A Rome, Miron Lerner se rapproche du Père Marie Benoit qui travaille à partir du couvent des Capucins à accueillir d’autres réfugiés juifs. Après que les actions du Père sont découvertes et sa fuite vers Rome, Miron Lerner se réfugie dans un meublé mais la propriétaire le prévient que la police est venue le chercher. Alors il s’enfuie et va se réfugier au monastère des Capucins.
De là, le père du Didier l’envoie voir le cardinal Tisserant qui confie à l’abbé Guesquière la mission de l’amener à l’église Saint Louis des Français près de la place Navona. Malheureusement, le quartier est bouclé alors l’abbé l’amène chez François De Vial.
François De Vial est le secrétaire de l’ambassade auprès du Vatican et il est un des rares à avoir les autorisations pour circuler librement dans la ville. Il accueille Miron lerner tout en sachant que celui-ci est juif.
Plus tard, Miron Lerner sera repris par le Cardinal Tisserrant et le cachera dans le sein même du Vatican puis l’amènera dans un couvent proche de l’église Saint Louis des Français où Miron sera reçu par le recteur André Bouquin qui le gardera jusqu’à la libération de Rome en 1944.
Miron restera encore un certain temps à Rome avant de revenir en France où il retrouvera sa sœur qui a été déporté à Auschwitz mais qui a survécu.
Le 27 juillet 2020, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, a décerné à François De Vial, le titre de Juste parmi les Nations.