L’histoire

Louis et Angèle Mauro tenaient une plomberie à Saint Jean Cap Ferrat. En août 1942, quand l’arrestation des Juifs commença en zone sud, Jakob et Elsa Fischer et leur fille, Mariette, arrivèrent chez les Mauro pour leur demander de les héberger. Un ami commun avait recommandé les Fischer, Juifs originaires d’Autriche aux Mauro. Ceux-ci les reçurent chaleureusement et leur installèrent une cachette dans une maison qu’ils possédaient tout près de là. Bien que les Fischer aient expliqué qu’ils ne pourraient pas payer pour cet hébergement, les Mauro installèrent secrètement l’électricité dans la maison pour rendre la vie plus facile et leur apportèrent régulièrement des provisions.

Près de 6 mois plus tard, quand les forces allemandes s’implantèrent près de l’endroit où les Fischer étaient cachés, les Mauro décidèrent de déplacer les Fischer vers une autre cachette. Une nuit, Louis Mauro cacha les Fischer dans un camion rempli de meubles et les installa dans un petit appartement qu’il possédait à Saint Roman de Bellet, à une heure de route de Nice, où ils restèrent cachés jusqu’à la fin de l’occupation. Les Mauro fournirent aux Fischer de faux papiers d’identité et des cartes d’alimentation et firent de leur mieux pour faciliter les conditions de vie de leurs protégés sans penser recevoir aucune compensation financière.

Les Fischer n’étaient pas les seules familles juives hébergées par les Mauro. Une famille de 5 personnes trouva asile dans l’appartement des Mauro à Monte Carlo et une autre famille de 3 personnes fut cachée dans leur garage. Au total, c’est onze Juifs qui durent leur survie aux Mauro qui risquaient leur propre vie pour ces gens.

L’Institut Yad Vashem Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Louis et Angèle Mauro le 10 janvier 1973.

 

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