Marie-Thérèse Allione a reçu chez elle à Marseille dès 1940 une réfugiée juive désemparée, Hélène Grunfeld. Par la suite elle a également protégé de diverses manières des proches de la jeune femme. C’est lorsqu’Hélène Grunfeld mit au monde une fillette que Marie-Thérèse lui donna asile. Elle sut résoudre les problèmes quotidiens de la pénurie alimentaire qui perturbaient l’existence de chaque famille. L’occupation allemande à partir de novembre 1942 accru les dangers menaçant les Juifs et leurs protecteurs, sans pour autant ébranler la bravoure de Marie-Thérèse Allione. Au cours des journées les plus critiques pour les Juifs de Marseille, elle trouva pour Hélène et pour son bébé des abris chez des amis. Elle se procura également de fausses cartes d’identité et de rationnement pour en munir la sœur d’Hélène et sa famille, ainsi que son frère. Pour secourir de vieilles connaissances, Jacques Florentin et les siens recherchés par la Gestapo, Marie-Thérèse fit l’acquisition d’une petite maison dans une proche banlieue de Marseille. Les Florentin y résidèrent sous un nom d’emprunt jusqu’à la Libération.
Le 9 février 1989, Yad Vashem a décerné à Marie-Thérèse Allione le titre de Juste parmi les Nations.
Marie Thérèse Allione
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