65ème anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv
« Nous ne sommes pas et nous ne pourrons jamais être guéris de l’Holocauste » a notamment déclaré le Premier Ministre.« Il y a soixante cinq ans, des responsables de Vichy, des fonctionnaires, des collaborateurs, se sont souillés d’une faute pleine, indélébile. Leur faute n’est pas votre faute. Leur honte n’est pas votre honte. Mais il y a dans leurs actes une horreur qui doit devenir la vôtre, un dégoût qui doit soulever vos cœurs comme il a soulevé le nôtre ; non pour vous mortifier, mais pour vous prémunir ; non pour réécrire le passé, mais pour entretenir le culte de la vérité ; non pour condamner la France dans son entier, ce qui serait injuste, mais pour exiger d’elle le meilleur ; non pour abaisser l’esprit de résistance dont elle fit preuve, mais bien au contraire pour en mesurer la force et le prix ».
« De la Shoah, des survivants sont encore là pour témoigner, mais leur nombre s’amenuise, et bientôt ne resteront que les écrits, les images, les livres d’histoire. Lorsque la voix de ceux qui ont vécu cette tragédie se sera tue, il vous reviendra, à vous jeunesse de France, de prendre le relais de leurs paroles, de leur mémoire. Vous le ferez pour eux, vous le ferez pour la France ».
« Oublier, c’est commencer à mourir ».