Albert-Louis Bernard, Juste parmi les nations
L’évocation de la Shoah, d’Holocauste, ou du génocide juif ne serait complète sans l’histoire de ceux et celles qui, souvent au péril de leur vie, ont œuvré pour sauver des Juifs persécutés. Lueur d’espoir dans la sombre histoire de la Seconde Guerre mondiale, leurs actions devaient être reconnues afin de témoigner, aussi, de comportements redonnant confiance en l’espèce humaine.
Une reconnaissance qui se traduira par une cérémonie à la mairie de Saint-Médard-en-Forez, ce dimanche 9 septembre à 11h30 où Albert-Louis Bernard va recevoir, à titre posthume, la médaille des Justes.
Né le 26 juillet 1916 à Senlis, Albert-Louis a épousé Melle Janine Garnier en 1942 au Puy-en-Velay. Et c’est au Puy qu’Alfred Feldman et Jacques Blum, deux juifs, ont rencontré le chef Bernard, comme ils l’appelaient. Albert-Louis avait alors 25 ans à cette époque et cachera ses deux personnes, à l’Hôtel du Chapon Rouge, situé près de la gare dont le patron est un ami sûr, alors que l’hôtel est occupé par les Allemands.
Représenté par ses enfants, Jean-Louis, Françoise, Jacques, Michel, Elisabeth et Philippe, Annie Karo (Déléguée du Comité Français pour Yad Vashem) et Michel Harel, (Ministre aux Affaires Administratives près l’Ambassade d’Israël) remettront la médaille des Justes à M. Bernard, décédé le 16 janvier 1970. Une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud « Quiconque sauve une vie, sauve l’univers tout entier », il s’agit là de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël.
source: http://www.stmedardenforez.free.fr/index.php/vie-locale/articles-de-presse/373-albert-louis-bernard-juste-parmi-les-nations du 09/09/2012
Article lié au Dossier 12147