Dossier n°10245 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 2004

Amédée Jouan

Année de nomination : 2004
Date de naissance : //
Date de décès : //
Profession : Instituteur, secrétaire de mairie

Jeanne Jouan

Année de nomination : 2004
Date de naissance : //
Date de décès : //
Profession : Institutrice
    Localisation Ville : Nailhac (24390)
    Département : Dordogne
    Région : Nouvelle-Aquitaine

    Personnes sauvées

    Cérémonies

      Date de Cérémonie de reconnaissance: 25 Novembre 2004

      L'histoire

      Amédée JOUAN
       

      Jeanne JOUAN

      Amédée Jouan, instituteur et secrétaire de mairie, sa femme Jeanne, institutrice elle aussi et leur fils Michel né en 1933 habitaient à Nailhac (Dordogne). En février 1943, ils ont accueilli en leur domicile une famille juive de Marseille, les Souhami. Après la rafle du Vieux-Port, Souhami avait décidé de fermer son bureau de change et son employé, M. Goirand, lié d’amitié, avec Amédée Jouan depuis leur service militaire, conduisit à Nailhac le couple Souhami et ses deux enfants, Paulette, 8 ans, et Maurice, 4 ans. Au terme de 15 jours, Amédée leur trouva un cache sûre et durable et leur procura également de faux papiers au nom de Soulier. En juin 1944, lors du passage des Allemands de la Division Das Reich en retraite, après les massacres de Tulle, Amédée envoya son fils Michel conduire Albert dans une grotte en l’équipant d’un sac de nourriture. Paulette se rappelle avoir ressenti aide, soutien et amitié dans cette famille qui ne supportait pas que l’on massacre des gens sous prétexte de leur religion, faisant ainsi honneur à leur vocation d’instituteurs.

      Le 13 avril 2004, l’Institut Yad Vashem de jérusalem a décerné à Amédée et à Jeanne Jouan le titre de Juste parmi les Nations.

       

      25 novembre 2004, la cérémonie

      Documents annexes

      Article de presse - La Provence du 3/12/2004Article de presse – La Provence du 3/12/2004
      13 avril 2018 17:42:54
      Invitation cérémonie JouanInvitation cérémonie Jouan
      7 octobre 2014 07:42:43

      Articles annexes

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