Dossier n°10279 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Lucien Jean Garrigou

Année de nomination : 2004
Date de naissance : 05/01/1913
Date de décès : 08/05/2006
Profession : Hôtelier
    Localisation Ville : Sarlat-la-Caneda (24200)
    Département : Dordogne
    Région : Nouvelle-Aquitaine

    L'histoire

    Lucien Garrigou, propriétaire de l’hôtel Saint Albert à Sarlat la Caneda (Dordogne), était un résistant de la première heure. Son hôtel avait été surnommé par les résistants « la bonne maison ». Ils y avaient amené à plusieurs reprises des réfugiés juifs et Lucien Garrigou se préoccupait de leur trouver des points de chute. Ils constitua ainsi une filière de sauvetage improvisée, assumant tous les risques de son action. En avril 1943 les Allemands s’emparèrent dans la région de 28 Juifs, tandis que Luba Zylbercwajg et sa fille Jacqueline âgée de quatre ans, dont toute la famille venait d’être arrêtée se réfugièrent chez Lucien Garrigou. Celui-ci cacha la mère dans le sous-sol de l’hôtel et la fillette dans son propre appartement, les prenant en charge  jusqu’à la Libération. Il affirmait lorsqu’il était questionné qu’il n’y a avait aucun Juif dans le coin. Le 25 juin 1944, les Allemands traversèrent  Sarlat, et Lucien Garrigou en compagnie du maire leur assura qu’aucun incident ne troublerait leur passage, sauvant ainsi la ville. En 2004, alors âgé de 92 ans,  il a déclaré : « ce que j’ai fait, tout être normal l’aurait fait » !

    Le 27 mai 2004, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah a décerné, à Lucien Garrigou, le titre de Juste parmi les Nations.

    Hommage à Lucien GarrigouHommage à Lucien Garrigou
    Article de presse - L'essor sarladais du 24/12/2004Article de presse – L’essor sarladais du 24/12/2004
    Article de presse - L'écho de la dordogne du 21/12/2004Article de presse – L’écho de la Dordogne du 21/12/2004
    Article de presse - Sud Ouest du 21/09/2004Invitation cérémonie Garrigou
    Article de presse - Réussir lé Périgord du 17/12/2004Article de presse – Réussir lé Périgord du 17/12/2004
    Article de presse - Sud Ouest du 21/09/2004Article de presse – Sud Ouest du 21/09/2004



    Mis à jour il y a 2 semaines.