Dossier n°10877 - Juste(s)

Consulter le dossier de Jérusalem (en anglais)


Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 2006

Léon Recoupé

Année de nomination : 2006
Date de naissance : 24/10/1889
Date de décès : 17/04/1974
Profession : Comptable (société VAUX)

Louise (Mouly) Recoupé

Année de nomination : 2006
Date de naissance : 30/07/1891
Date de décès : 23/01/1959
Profession : sans profession
    Localisation Ville : Montfermeil (93370)
    Département : Seine-Saint-Denis
    Région : Île-de-France

    L'histoire

    Léon et Louise Recopé
    La famille Gelbard arrive de Pologne en 1918. Le père, Maurice, né en 1895, et la mère, Eva Kohn, se rencontrent à Paris et se marient. Lui est imprimeur et elle couturière. Ils habitent au 1 rue Ferdinand Duval à Paris 4è. De cette union naissent 3 filles : Sonia, née en 1929, Marguerite en 1931, Rosette en 1932.

    En 1942, la famille Gelbard est prévenue qu’il y aura une rafle dans la nuit. La petite famille trouve refuge à Montfermeil, dans une petite maison mise à leur disposition par une demoiselle très âgée.

    A Montfermeil, des voisins devine que cette famille est juive et menacent de les dénoncer à la gendarmerie. Le gendre de ces voisins, n’appréciant pas la conduite de ses beaux-parents, en parle au comptable de la société qui les emploient tous les deux (la société Vaux). M. Recoupé se rend chez ces voisins collaborateurs, les menace de les dénoncer à leur tour aux résistants. Les voisins, lâches et peureux, ne poursuivent pas ce funeste projet.

    Puis, Léon Recoupé, n’écoutant que son courage, rend visite aux Gelbard, leur apporte ravitaillement et bois de chauffage. Les Gelbard n’ont plus d’argent et ils proposent à M. Recoupé de lui donner en gage leurs alliances. M et Mme Recoupé refusent les alliances et leur offre de leur prêter une certaine somme d’argent sans aucune demande de garantie, ce qui a permis aux Gelbard de tenir jusqu’à la fin de la guerre.

    Après la guerre, la famille Gelbard a continué de maintenir des contacts avec M. et Mme Recoupé jusqu’au décès de ceux-ci.

     

    Documents annexes

    Aucun document

    Articles annexes

    Aucun autre article