Dossier n°11136 - Juste(s)

Consulter le dossier de Jérusalem (en anglais)


Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 2007

Jeanne (Delpierre) Mare

Année de nomination : 2007
Date de naissance : 24/07/1912
Date de décès : //
Profession : serveuse

Raymond Mare

Année de nomination : 2007
Date de naissance : 25/03/1905
Date de décès : 22/07/1994
Profession : Boulanger
    Localisation Ville : Sens (89100)
    Département : Yonne
    Région : Bourgogne-Franche-Comté

    L'histoire

    Raymond & Jeanne Mare
    En mai 1941, Szmul Asenhejm, un fourreur juif originaire de Pologne fut arrêté à Paris et interné à Pithiviers dans le Loiret. Sa femme Brandla, également originaire de Pologne, resta seule avec leur jeune fils Benjamin né en 1933. Juste après que Szmul soit déporté à Auschwitz en juin 1942, la concierge de leur immeuble prévint Brandla d’une nouvelle vague d’arrestations et de ne pas ouvrir sa porte quand on viendrait l’arrêter. Immédiatement après, Brandla décida de quitter Paris et se rendit à Sens dans l’Yonne où elle rencontra un boulanger, Monsieur Raymond Mare.

    Raymond Mare et sa femme Jeanne étaient dans la Résistance et ils proposèrent à la mère et à l’enfant de rester chez eux. Ils présentèrent les réfugiés à leurs voisins comme étant des membres de leur famille et leur fournirent des faux papiers d’identité. Pour plus de sécurité, Brandla dormait dans le grenier et Benjamin fut envoyé chez une cousine des Mare, Madame Hinot dans un village à quarante kilomètres de Sens, où on lui donna le prénom de Teboul.

    Quand la région fut libérée en août 1944, Brandla retrouva son fils et les deux familles restèrent en contact et se rencontrèrent régulièrement.

    En 2006 Jeanne Mare reçut la médaille de la Résistance pour avoir participé à la libération de la ville de Sens.

    Le 30 octobre 2007, l’Institut Yad Vashem Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Monsieur Raymond Mare et à son épouse Madame Jeanne Mare.

    Documents annexes

    Article de presseArticle de presse
    29 octobre 2014 09:46:31
    Invitation cérémonie MareInvitation cérémonie Mare
    29 octobre 2014 09:46:09

    Articles annexes

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