Dossier n°11180 - Juste(s)

Consulter le dossier de Jérusalem (en anglais)


Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 2007

Bernard Gérard

Année de nomination : 2007
Date de naissance : 06/02/1924
Date de décès : 06/02/2015
Profession : 19 ans

Guy Gérard

Année de nomination : 2007
Date de naissance : 31/08/1929
Date de décès : 20/11/2016
Profession : 14 ans

Marie-Louise (Laisne) Parry

Année de nomination : 2007
Date de naissance : 23/12/1901
Date de décès : 28/09/1987
Profession : secrétaire de mairie
    Localisation Ville : Trinité (50800)
    Département : Manche
    Région : Normandie

    L'histoire

    GERARD Bernard
     

    GERARD Guy

    Marie-Louise Parry

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La famille Bouhana, composée de six personnes, originaire d’Algérie, est arrivée à Paris en 1938. Elle habite à Paris dans le 14ème arrondissement. Le père est ouvrier chez Citroën. A la déclaration de guerre, Monsieur Bouhana et ses frères sont mobilisés. Trois personnes de la famille restent à Paris, la grand-mère, la tante et un fils prénommé Elie né en 1930.

    Monsieur Bouhana fait partie d’un réseau de partisans dans la région d’Oradour sur Glane. Grâce à ce réseau, il a trouvé une famille d’accueil pour les siens menacés par les rafles.

    Fin Novembre 1943, Monsieur Bouhana envoie sa mère, sa sœur et son fils Elie à Villedieu-les-Poëles où les attendait Bernard Gérard, membre du même réseau de résistance, qui les conduit dans sa famille à La Trinité dans la Manche en Basse-Normandie. C’est là que vit Madame Marie-Louise Parry avec ses deux fils Bernard (19 ans) et Guy (14 ans).

    La famille Bouhana est hébergée chez la famille Parry de novembre 1943 à juillet 1944. Pendant plus d’un an, tout ce petit monde vit dans le secret, mais sans véritablement se cacher. Les Bouhana participent aux tâches ménagères. Elie Bouhana est scolarisé et partage la chambre de Guy.

    En juillet 1944, Madame Parry a été dénoncée, puis arrêtée. Elle a pu s’évader de la prison à la faveur d’une attaque des Alliés.

    Le lendemain de la dénonciation, la famille Bouhana s’est enfuie à pied en direction de Paris, avec l’aide de Bernard Gérard et d’un ami.

    La famille Bouhana a entretenu des liens amicaux avec Madame Parry et son fils jusqu’à son départ pour Israël en 1948.

    Le 28 octobre 2007, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Madame Marie-Louise Parry et des deux fils, Bernard Gérard et Guy Gérard.

    Documents annexes

    Article de presse - Presse de la manche du 10/02/2015Article de presse – Presse de la manche du 10/02/2015
    21 février 2015 18:42:19
    Invitation  cérémonie GérardInvitation cérémonie Gérard
    3 février 2014 08:58:39
    Dossier 11880 - Gerard; Articles de presseDossier 11880 – Gerard; Articles de presse
    3 décembre 2011 17:27:33

    Articles annexes

    Aucun autre article