Les Justes
Georges Cordier
Année de nomination : 2009Date de naissance : 12/03/1920
Date de décès : 28/11/1944
Profession : Etudiant préparant le concours d’entrée à l’école militaire de Saint Cyr. Entré dans les Forces Françaises Libres
Louis Cordier
Année de nomination : 2009Date de naissance : 03/11/1889
Date de décès : 24/09/1953
Profession : Directeur d’école
Simone Cordier
Année de nomination : 2009Date de naissance : 14/04/1921
Date de décès : 09/05/2023
Profession : Etudiante en sténotypie
Pauline (Duchâteau) Cordier
Année de nomination : 2009Date de naissance : 24/11/1889
Date de décès : 01/05/1950
Profession : Institutrice mise à la retraite d’office (en tant que femme de fonctionnaire), 2 enfants
Département : Val-de-Marne
Région : Ile-de-France
Personnes sauvées
Cérémonies
L'histoire
Les parents de Jean (né en 1930) et son frère Simon (né en 38) sont originaires de Pologne. Ils sont arrivés en France en 1929. En 1938 ils habitent à Montreuil. Quand la guerre est déclarée le père s’engage comme volontaire et est fait prisonnier à Baumholder. La mère et les deux enfants restent à Montreuil, en pensant que leur statut de femme et enfants de prisonniers les protègent des persécutions. Ils sont pourtant convoqués au commissariat. Mme WAINTRAUB entretient de très bonnes relations avec une commerçante du quarter, Mme LE BIHAN qui, devant l’urgence de la situation, la met en relation avec la famille CORDIER ? DE La Varenne-St-Hilaire (94). Les CORDIER avaient d’emblée choisit leur camp. Le père, Louis CORDIER était directeur d’école dans le XI° arrondissement de Paris et la mère avait été mise à la retraite en tant que femme de fonctionnaire. Elle avait été enseignante. Leurs enfants, Simone et Georges, adultes, vivaient encore avec leurs parents. Mme CORDIER obtient que Jean puisse suivre une scolarité au lycée Marcelin Berthelot. Les CORDIER essayent, dans la mesure du possible, de faire mener aux deux enfants (Simon avait pu rejoindre son frère chez les CORDIER) une vie » normale « . Les CORDIER avaient très peu de moyens et Mme WAINTRAUB a toujours versé une petite contribution financière. Ce sont les oncles paternels qui vont faire partir les enfants de chez les CORDIER. Ils sont responsables d’un refuge pour les Juifs dans le Gers, à CAZAUBON. Jean part tout seul et traverse la France (sans son étoile jaune) sa mère et son frère le rejoindront un peu plus tard.