Dossier n°11623 - Juste(s)

Consulter le dossier de Jérusalem (en anglais)


Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Jacques Mari

Année de nomination : 2009
Date de naissance : 08/03/1887
Date de décès : 04/10/1949
Profession : Menuisier

Caroline (Bollié) Mari

Année de nomination : 2009
Date de naissance : 01/04/1900
Date de décès : 10/06/1959
Profession : Aide soignante
    Localisation Ville : Nice (06000)
    Département : Alpes-Maritimes
    Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur

    L'histoire

    La famille CALEF : la mère Suzanne , le père Jules fondent une famille à Smyrne et ils ont dans cette ville trois enfants, Gabriel (le témoin),  Elsy  et Odette, respectivement 22 et 21 ans au moment des faits. La famille demeure à Lyon où deux autres enfants naissent, Rita (13 ans) et Léon (12ans) au moment de leur Déportation. En novembre 1942, la famille se disperse : les deux grandes sœurs sont cachées dans des familles et les parents et les trois autres enfants trouvent refuge à Nice dans un hôtel rue Verdi. En septembre1943, les parents et les deux jeunes enfants retournent à  Lyon. Gabriel est recueilli au patronage DON-BOSCO à Nice, sous une fausse identité. Lors d’une sortie, il passe devant une maison et il entend le brouillage particulier de Radio Londres, il frappe à la porte, une dame lui ouvre, il lui recommande de baisser le son, leur relation s’arrête là . Le 21 mars 1944, il y a une rafle au patronage (il y a une lettre du père Siméoni en date du 02 janvier 1945 attestant le fait). Gabriel s’évade et ne connaissant personne, il se rend rue Jean Richepin. Caroline MARI l’accueille, il lui indique qu’il n’est pas le père CHALAIS mais juif et recherché. En accord avec son mari, il restera huit mois chez eux.

    Le 29 Novembre 2009  Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah a décerné, à Monsieur MARI Jacques et son épouse Caroline, le titre de Juste parmi les Nations.

    Documents annexes

    Article de presse
    Invitation cérémonie Mari



    Mis à jour il y a 2 mois.