Dossier n°11709 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 2009

Marie-Eugénie (Baumard) Pacteau

Année de nomination : 2009
Date de naissance : 17/08/1882
Date de décès : 23/02/1950
Profession : Agricultrice
    Localisation Ville : Saint Georges du Puy de la Garde (49120)
    Département : Maine-et-Loire
    Région : Pays-de-la-Loire

    L'histoire

    Marie Eugénie PACTEAU

    Marie-Eugénie Pacteau, une veuve sans enfant tenait une ferme dans le village de Saint Georges du Puy de la Garde (aujourd’hui Saint Georges des Gardes) dans le département du Maine et Loire. Elle y vivait avec son belle-frère et sa nièce.

    Début 1943, elle accueillit chez elle Claude Popiolek, alors âgé de sept ans. Les parents de Claude, Henri et Jeanne Popiolek, ainsi que la plupart des membres de sa famille habitaient à Paris. En 1942, presque toute sa famille avait été déportée, à l’exception de la mère et de lsa, la grand-mère de Claude.

    Jeanne Popiolek accompagna son fils Claude à Saint Georges, où sa cousine Suzanne, âgée de dix ans, était déjà cachée et elle le confia dans les mains de Marie-Eugénie Pacteau. Cette femme entoura Claude d’affection et s’occupa de lui, pourvoyant à ses besoins au quotidien, malgré le grave danger de dénonciation qu’elle courait. Claude aimait particulièrement rendre visite à leur voisin, un fermier qui autorisait le petit garçon à emmener ses vaches à la pâture. Claude pouvait sortir de la maison. Il fréquentait l’école locale et jouait avec sa cousine Suzanne et les autres enfants du voisinage.

    Il se raconta plus tard que des convois de soldats allemands traversaient fréquemment le village. Claude resta chez Marie-Eugénie Pacteau, sa sauveuse, plus d’une année après la fin de la guerre, quand sa mère et sa grand-mère vinrent le chercher et le ramenèrent à Paris.

    Le 15 novembre 2009, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Madame Marie-Eugénie Pacteau.

    Documents annexes

    Article de presse - Ouest France du 30/05/2011Article de presse – Ouest France du 30/05/2011
    21 décembre 2014 12:41:33
    Article de presse - Courrier de l'Ouest du 30/05/2011Article de presse – Courrier de l'Ouest du 30/05/2011
    21 décembre 2014 12:07:26
    Invitation  cérémonie PacteauInvitation cérémonie Pacteau
    19 décembre 2012 13:26:51

    Articles annexes

    Aucun autre article