Dossier n°11974 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 2011

Joseph Tholozan

Année de nomination : 2011
Date de naissance : 23/02/1898
Date de décès : 11/10/1984
Profession : Agriculteur

Marie-Louise (Veyron) Tholozan

Année de nomination : 2011
Date de naissance : 06/04/1896
Date de décès : 15/09/1969
Profession : Couturière
    Localisation Ville : Saint Jean de Moirans (38430)
    Département : Isère
    Région : Auvergne-Rhône-Alpes

    L'histoire

    Les grands-parents de Gisèle ROTBART, Salomon et Guitta, sont originaire de Pologne. Ils ont trois garçons et une fille. Le père de Gisèle, Haïm, rejoint son frère à Paris. Il y rencontre sa femme, Zelda. Une fille naît, Gisèle, en juillet 1937. Sa mère refuse de s’en occuper. Le 18 juillet 1942, Gisèle, son père, son oncle et sa tante quittent Paris en taxi. Gisèle est placée en nourrice en Isère. Elle n’y est pas bien traitée.  Son père, qui est caché non loin de sa fille, s’inquiète. Grâce à une connaissance, il peut confier la petite à Joseph et Marie THOLOZAN vers la mi 1942.  Mme THOLOZAN gratte une lettre sur une carte d’alimentation et Gisèle devient ROIBART.

    Elle est choyée par le couple. Elle va à l’école. Elle passe les années de guerre dans l’insouciance. Son père est caché non loin mais il vient lui rendre visite de temps en temps.

    En 1945, il vient rechercher Gisèle. Mais quelques temps après la Libération, Haïm étant dans une situation financière délicate, il demande à Joseph et Marie THOLOZAN de reprendre la fillette. Ce que le couple fera avec joie.

    Les THOLOZAN feront toujours partie de la vie de Gisèle.

    Le 31 janvier 2011, l’Institut Yad Vashem a décerné la Médaille des Justes parmi les Nations à Joseph et Marie THOLOZAN.

    Documents annexes

    Discours de remise de médailleDiscours de remise de médaille
    3 janvier 2014 15:44:13
    Article de presse - La Chartreuse et Sud Gresivaudan du 17/05/2012Article de presse – La Chartreuse et Sud Gresivaudan du 17/05/2012
    3 janvier 2014 15:40:48
    Article de presse -Le Dauphiné libéré du 20/05/2012Article de presse -Le Dauphiné libéré du 20/05/2012
    3 janvier 2014 15:38:56
    Invitation  cérémonie TholozanInvitation cérémonie Tholozan
    19 décembre 2012 13:30:57

    Articles annexes