Dossier n°12107 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 2012

Aimée Garel

Année de nomination : 2012
Date de naissance : 07/06/1917
Date de décès : 29/08/2009
Profession : Danseuse
    Localisation Ville : Lyon (69006)
    Département : Rhône
    Région : Auvergne-Rhône-Alpes

    Personnes sauvées

    Cérémonies

      Date de Cérémonie de reconnaissance: 01 Décembre 2013

      L'histoire

      Aimée Garel
      Née en 1926 à Zweibruken en Allemagne, Ruth est une jeune fille quand ses parents décident de fuir leur pays natal pour se réfugier en France à Lyon. Le père part en premier car en tant que militant socialiste, il est particulièrement en danger. La mère et la fille le rejoigne six mois plus tard.

      La famille se retrouve dans un premier temps à Sare puis vont à Lyon.

      A 11 ans, Ruth apprend le ballet et en 1940 alors qu’elle a 14 ans, elle rejoint le théâtre de l’Horloge à Lyon comme danseuse sous le nom de scène Rose Obert. Elle y a quelques petits rôles. Elle utilise ce nom pour ses faux papiers qui lui sont procurés par Aimé Garel.

      En 1941 avec l’arrivée des troupes allemandes, Aimée recueille Ruth chez elle jusqu’à  ce qu’une dénonciation les oblige à fuir. Les allemands saccagent l’appartement d’Aimée mais s’en vont bredouille.

      Elles parviennent à s’enfuir grâce à un voisin et se réfugie dans le théâtre qui est fermé pour l’été. Elles y restent jusqu’en septembre 1944 et de là elles quittent la ville pour aller dans différents villages ou elles parviennent à subvenir à leurs besoins en mendiant jusqu’à la libération.

      Une profonde amitié unissait les deux femmes, et Aimée n’y renonça pas malgré le danger.

      Le 8 mai 2012, l’Institut Yad vashem Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations  Madame Garel Aimée.

       

      Documents annexes

      Invitation  cérémonie GarelInvitation cérémonie Garel
      19 décembre 2013 09:01:49

      Articles annexes

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