Dossier n°12347 - Juste(s)

Consulter le dossier de Jérusalem (en anglais)


Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages. Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 2012

Georges Mignotet

Année de nomination : 2012
Date de naissance : 18/03/1896
Date de décés : 26/07/1961
Profession : Directeur de Préventorium

Jeanne Mignotet Hatier

Année de nomination : 2012
Date de naissance : 05/05/1898
Date de décés : 29/07/1996
Profession : Directrice de Préventorium

Localisation Ville : Champlitte (70600)
Département : Haute-Saône
Région : Bourgogne-Franche-Comté

L'histoire

Georges & Jeanne Mignotet
Lucien Guéroult est né en 1900 à Rouen. Suzanne, sa femme, de son nom de jeune fille Alexandre est née en 1911 à Lille. Le couple a deux filles, Jeanne née en 1932 à Mont Saint-Aignan et Alice née en 1942. La famille maternelle est originaire d’Allemagne. Suzanne est déportée en 1944 par le convoi 71 pour Auschwitz où elle est assassinée.

En juin 1942, Jeanne dont l’état de santé est très grave, est envoyée au préventorium du Prétot à Champlitte dans la Haute Saône, dirigé par Georges et Jeanne Mignotet. Ils savent que Jeanne est juive par sa mère mais ils la cachent durent toute la guerre et même au-delà, l’entourant d’affection et de soins.

Les Mignotet ont également caché une Maman juive et ses deux fils, Claude et Serge après la déportation du chef de cette famille ainsi qu’une autre famille juive.

Les risques encourus étaient grands car l’armée allemande a occupé à plusieurs reprises un bâtiment du préventorium.

Jeanne a conservé après la guerre d’excellentes relations avec la famille de ses sauveteurs.

Le 12 février 2012, l’Institut Yad Vahem de Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Monsieur Georges Mignotet et à son épouse, Madame Jeanne Mignotet.

Documents annexes

Article de presse Article de presse
24 novembre 2014 18:28:56
Invitation cérémonie Mignotet Invitation cérémonie Mignotet
24 novembre 2014 18:28:38

Articles annexes