Dossier n°12594 - Juste(s)

Consulter le dossier de Jérusalem (en anglais)


Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 2013

Lucien Viot

Année de nomination : 2013
Date de naissance : 04/08/1903
Date de décès : 29/01/1971
Profession : Epicier

Marthe (Basset) Viot

Année de nomination : 2013
Date de naissance : 13/03/1902
Date de décès : 19/10/1981
Profession : Epicière, mère de 2 enfants
    Localisation Ville : Ouilly-le-Tesson (14190)
    Département : Calvados
    Région : Normandie

    L'histoire


    Anne Héloin est née à Rouen en 1938. Elle est la fille d’Henri et Germaine Héloin. Sa grand-mère maternelle, d’origine turque, née à Constantinople émigra à l’âge de 19 ans en France et travaillait comme couturière. Son grand-père d’origine russe était tailleur. Ils vécurent quelque temps à Paris puis vinrent s’installer à Rouen.

    Dans la nuit du 15 au 16 janvier 1943, Germaine est arrêtée à son domicile par des policiers français accompagnés d’un officier allemand. Le cousin germain d’Anne est présent. Les policiers annoncent qu’ils vont revenir. Le père profite de ces quelques heures de répit pour se sauver avec les enfants. Anne se souvient qu’ils se sont cachés en divers endroits chez des voisins pendants quelques jours. Le père fait alors appel à un ami qu’il a connu quand il était mobilisé en 1939, Lucien Viot.

    Ce dernier répond aussitôt et vient chercher lui-même la petite Anne en voiture. Lucien et sa femme Marthe tiennent à Ouilly-le-Tesson dans le Calvados un café souvent fréquenté par des soldats allemands. Le couple Viot va veiller sur Anne pendant toute la période de l’occupation allemande, traitant la fillette comme leur propre fille en dépit des risques encourus. Anne allait à l’école avec les fils de la famille Viot, Gilbert âgé de cinq ans et Michel âgé de dix ans.

    Le 29 septembre 2013 l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Monsieur Lucien Viot et à son épouse Madame Marthe Viot.

    Documents annexes

    Article de presse- Ouest France du 20-10-2014Article de presse- Ouest France du 20-10-2014
    13 juin 2015 11:09:13
    Article de presse - Les Nouvelles de Falaise du 23-10-2014Article de presse – Les Nouvelles de Falaise du 23-10-2014
    13 juin 2015 11:08:22
    Article de presse - Le Journal de L'orne du 23-10-2014Article de presse – Le Journal de L'orne du 23-10-2014
    13 juin 2015 11:07:33
    Invitation cérémonie ViotInvitation cérémonie Viot
    13 juin 2015 11:06:35

    Articles annexes