Dossier n°14347 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Jean Louis Choquet

Année de nomination : 2023
Date de naissance : 11/04/1893
Date de décès : 03/03/1973
Profession :

Marie Choquet

Année de nomination : 2023
Date de naissance : 26/02/1900
Date de décès : 16/03/1979
Profession :
    Localisation Ville : Saint-Vincent-des-Près (72600)
    Département : Sarthe
    Région : Pays-de-la-Loire

    Personnes sauvées

    L'histoire

    Marie et Jean Choquet

    Marie et Jean Choquet

    M. Abramczyk né en 1900 en Pologne, arrive à Paris dans les années 20. Il travaille comme marchand ambulant sur les marchés. Il épouse Renée Zepelbaum, couturière de métier, née en 1907 à Paris. Pour des raisons de santé, ils décident de s’installer dans la Sarthe.

    Ils auront trois enfants – Jacqueline en 1926, Georges en 1928, Guy en 1935, Jacques en 1937 et Danielle en 1939.

    En 1942, à la suite des rafles, la famille décide de traverser la ligne de démarcation et d’aller en zone libre. Le père malade, y décède et la mère décide de séparer les enfants en divers endroits. Elle trouve un refuge pour elle et son fils Jacques chez la famille Lepinay reconnue Juste parmi les Nations.

    Le fils Guy est caché chez la famille Foulard, elle aussi reconnue Juste parmi les Nations en 2009. Georges se cache chez la famille Choquet et Jacqueline chez la famille Roille. Danielle, la dernière sera accueillie par la famille Brian.

    Dans son témoignage, Georges Abramczyk indique qu’il est resté de 1942 à 1944 chez les Choquet à Saint-Vincent-des-Près. Bien entendu, ceux-ci savaient que le garçon était juif, et malgré le danger et les difficultés de l’époque, ne reçurent aucune compensation financière. Après la guerre, ils continuèrent à se fréquenter.

    Jacqueline Abramczyk raconte en 2006 son sauvetage et son séjour dans la famille Roille où se trouva aussi Jacques à une période donnée.

    Le couple Briand, qui n’ont pas eu d’enfants, voisins des Abramczyk, voyant la situation en 1942 se dégrader pour les juifs les accueillirent chez eux.  A la demande de la mère Renée avec sa fille Danielle, Elles restèrent dans leur maison jusqu’en 1944. Georges précise que durant toute la durée de la guerre, ils furent bien traités et se sentirent en sécurité.

    Le 21 mars 2023, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah a décerné, à Marie et Jean Choquet, le titre de Juste parmi les Nations.

     




    Mis à jour il y a 3 jours.