L'histoire

jean, Pierrot, Eva Montaigut

Jacques SINGER et son épouse Sabine née VAINBACH, originaires de Roumanie, arrivent à Paris avec leur fils Armand en 1900 et s’installent 2 rue bleue dans le 9° arrondissement. Jacques tient un commerce en diamants et perlerie fine. A partir de 1919, Armand qui a 21 ans habite au 7 rue de la tour d’Auvergne. Il épouse en 1925 Zoé DAVEZIES, originaire du Gers de Montégut-sur-Arros.  Le 6 août 1929, nait leur fille Monique.  Armand obtient la nationalité française qu’en juillet 1931 et tient un commerce de bonneterie avant de devenir représentant de machines à coudre. En 1935, toute la famille vie dans un appartement dans le 18eme arrondissement. En octobre 1940, toute la famille se fait recenser comme juifs, sauf Zoé. Armand est arrêté par la police française le 12 décembre 1941 sur son lieu de travail. Il est amené à Compiègne puis transféré à Drancy le 3 avril 1942. Il n’est pas déporté mais il est transféré au camp de Pithiviers le 4 septembre 1942. Ses parents sont quant à eux déportés à Auschwitz par le convoi 37. Grâce à son épouse, Armand sera libéré le 10 décembre 1942. Monique elle, est cachée chez des amis des Singer aux Mureaux puis revient à Paris chez ses parents. A partir de novembre 1943, Zoé reste à Paris mais Armand et sa fille Monique se réfugient à Montégut-sur-Arros chez  Eva Rotge, la sœur de Zoé, dont le mari est prisonnier de guerre en Allemagne. Ils vivent avec Eva et son fils Pierre dans leur ferme. Dès qu’un danger se présente, Armand va se cacher sous des rochers dans un lieu-dit Lapeyrière. Une solidarité villageoise se fait et des vivres lui sont portés. Quand le danger est écarté, ils reviennent à la ferme de Eva Rotge.

En 2025, Yad Vashem – Institut International pour la mémoire de la Shoah  a décerné, à Eva Rotge, Le titre de Juste parmi les Nations.

Armand et Monique Singer en 1939