Dossier n°1769F - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 1982

Anne-Marie De Caunes

Année de nomination : 1982
Date de naissance : //
Date de décès : //
Profession : Religieuse , éducatrice
    Localisation Ville : Auvillar (82340)
    Département : Tarn-et-Garonne
    Région : Occitanie

    L'histoire

    Le couvent d’Auvillar, en Tarn-et-Garonne, abandonné comme tant d’autres dans la région, accueillit pendant la guerre des religieuses belges, venues s’y réfugier après avoir fui leur couvent d’Heverlee, près de Louvain, à l’arrivée des Allemands en mai 1940. Monseigneur Pierre-Marie Théas (q.v.), l’évêque de Montauban, les avaient accueillies dans son diocèse et avait mis le monastère à leur disposition. Les religieuses s’y occupèrent d’enfants handicapés et vinrent en aide aux personnes dans le besoin, faisant l’admiration de la population locale. Elles acceptèrent également de donner asile à une quarantaine d’enfants juifs, pour la plupart des enfants de réfugiés allemands. Elles assumaient courageusement le risque d’être arrêtées et déportées. Certains de ces enfants purent ensuite être transférés clandestinement en Suisse ou en Espagne. Aucun d’eux ne fut pris par les Allemands. Les religieuses, et notamment Soeur Didier et Soeur Claire – Anne-Marie et Antoinette de Caunes – sauvèrent ainsi des enfants juifs; elles permettaient aussi à ces petits de continuer à respecter les préceptes alimentaires de leur religion.

    Le 10 juin 1982, Yad Vashem a décerné à Anne-Marie de Caunes, en religion Soeur Didier, et à Antoinette de Caunes, Soeur Claire, le titre de Juste parmi les Nations.

    Soeur Didier

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