Les Justes
Année de nomination : 1982Pierre Capdevielle
Année de nomination : 1982Date de naissance : 25/10/1905
Date de décès : 18/11/1993
Profession : Adjoint au maire, médecin, Directeur d’un sanatorim
Département : Haute-Savoie
Région : Auvergne-Rhône-Alpes
Personnes sauvées
L'histoire
Pendant l’occupation, Pierre Capdevielle était adjoint au maire de Passy, une commune de la Haute-Savoie. Il avait accès dans le cadre de ses fonctions à des documents officiels et des papiers dont il tirait parti pour sauver des Juifs et venir en aide aux mouvements de résistance clandestine, auxquels il appartenait. Médecin, il était également responsable d’un sanatorium dont il se servit pour cacher des Juifs persécutés. Lorsque les Allemands commencèrent les déportations massives de Juifs parisiens vers l’est, le docteur René Israël-Asselain réussit à quitter la capitale et arriva à Passy. Pierre Capdevielle lui fournit une fausse carte d’identité et lui délivra une autorisation spéciale lui permettant de retourner à Oran, en Algérie, sa ville natale. Il aida également Olga Klotz et son mari. Ces Juifs, parisiens eux aussi, avaient réussi à atteindre Passy. L’adjoint au maire les munit de faux papiers qui leur permirent de vivre à Lyon. Il aidait les Juifs par conviction personnelle et sans attendre la moindre compensation. Il continua après la guerre. C’est ainsi qu’en 1947 il envoya un vigoureux télégramme de protestation à Ernest Bevin, alors Secrétaire aux Affaires étrangères, à la suite de l’affaire de l’Exodus. Lors de la cérémonie au cours de laquelle il se vit décerner le titre de Juste des Nations, Pierre Capdevielle cita la célèbre phrase de Louis Pasteur : « Je ne te demande ni ta race, ni ta religion, ni ton pays mais seulement quel est ton mal. »
Le 5 avril 1982, Yad Vashem a décerné à Pierre Capdevielle le titre de Juste des Nations.
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