Les Justes
Année de nomination : 1986Gabrielle (Palaizy) Remy
Année de nomination : 1986Date de naissance : 22/03/1920
Date de décès : //
Profession :
Département : Puy-de-Dôme
Région : Auvergne-Rhône-Alpes
Personnes sauvées
Cérémonies
L'histoire
Gabrielle Rémy, qui habitait Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), décida de manifester son hostilité aux Allemands en faisant de la Résistance. C’est ainsi que lorsque la Gestapo arrêta en juillet 1943, un autre résistant de Clermont, Pierre Rozan, Gabrielle Rémy remua ciel et terre pour le faire remettre en liberté. Elle finit par se rendre elle même à la prison dite du « 92 » de sinistre mémoire et réussit à convaincre les autorités que le jeune homme n’était pas juif. Relâché, il échappa ainsi à la déportation. Gabrielle hébergea briévement la mère et la soeur de Pierre, ainsi que son frère Edouard. Elle l’aida à reprendre ses études de médecine, interrompues par l’entrée des Allemands à Paris, mais il dut rapidement les abandonner pour se cacher. Gabrielle l’envoya chez sa mère à Lacaune (Tarn) qui le logea, lui procura de faux papiers d’identité et lui trouva du travail dans une scierie voisine; elle le mit également en contact avec le maquis. La jeune femme aida de nombreux autres juifs, comme en témoignent leurs dépositions concordantes après la guerre. L’activité de la courageuse Gabrielle finit par être découverte. Arrêtée le 20 décembre 1943, elle fut déportée au camp de concentration de Ravensbrück en Allemagne. Elle eut la chance d’en revenir. Bien des années plus tard, apprenant qu’elle allait recevoir la médaille des Justes, Gabrielle Rémy déclara qu’elle ne méritait pas une telle récompense, n’ayant fait que son devoir en tant qu’être humain.
Le 28 avril 1986, Yad Vashem a décerné à Gabrielle Rémy le titre de Juste parmi les Nations.
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