Dossier n°3796 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 1987

Jean Bouix

Année de nomination : 1987
Date de naissance : 09/08/1898
Date de décès : 28/07/1979
Profession : Propriétaire d’une ferme et enseignant
    Localisation Ville : Le Chambon-sur-Lignon (43400)
    Département : Haute-Loire
    Région : Auvergne-Rhône-Alpes

    Personnes sauvées

    L'histoire

    Né en 1898, Jean Bouix vivait au Chambon-sur-Lignon, dans le département de la Haute-Loire, dans la zone sud. Cette localité en majorité protestante se mobilisa pour aider les Juifs durant l’occupation : les habitants hébergèrent des réfugiés juifs, parmi lesquels beaucoup d’enfants. Oscar Rosowski, qui avait alors 19 ans, arriva au village le 26 août 1942 après une vague d’arrestations à Nice où il vivait. Il s’y installa sous une fausse identité. Jean Bouix, propriétaire d’une ferme et enseignant au Chambon, connaissait bien les paysans de l’endroit et savait donc que nombre de Juifs se cachaient dans les fermes et n’avaient pas les faux papiers qui leur auraient permis de vivre normalement. Il décida alors de prendre contact avec ces réfugiés et de leur procurer de faux papiers. C’est alors qu’il fit la connaissance de Rosowski. Les deux hommes se mirent à travailler ensemble. Rosowski fournissait les photos et les documents et Bouix préparait les faux papiers.

    Le 28 décembre 1987, Yad Vashem a décerné à Jean Bouix le titre de Juste des Nations.

     

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