Dossier n°4004 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 1988

Jean Marnet

Année de nomination : 1988
Date de naissance : //
Date de décès : //
Profession : Directeur du bureau d’assistance sociale

Marguerite Marnet

Année de nomination : 1988
Date de naissance : //
Date de décès : //
Profession :
    Localisation Ville : Cahors (46000)
    Département : Lot
    Région : Occitanie

    Personnes sauvées

    L'histoire

    Le docteur Albert Benichou vivait à Bellac (Haute-Vienne) avec sa femme Sica et leur fille Colette, Tous trois étaient de nationalité française. La législation anti-juive de Vichy obligea Albert Benichou à fermer son cabinet de consultation. Il rallia alors la Résistance. Lorsque les Allemands occupèrent le sud de la France, le médecin, se sentant particulièrement exposé – en tant que Juif et Résistant, communiste et gaulliste, et de surcroît soupçonné d’être franc-maçon – décida de mettre en sécurité la petite Colette, qui avait alors trois ans. Il s’adressa à ses amis Jean et Marguerite Marnet, qui habitaient Cahors (Lot) où Jean dirigeait le bureau d’assistance sociale. Les Marnet proposèrent immédiatement d’accueillir la fillette. Pour rassurer les Benichou, Jean leur expliqua qu’en cas de nécessité il lui fournirait des faux papiers et la placerait dans un foyer choisi avec soin. Le transfert s’effectua dans le plus grand secret, avaic l’aide de plusieurs amis des Marnet. Colette vécut chez Jean et Marguerite pendant dix-neuf mois, jusqu’à la Libération. Choyée et traitée comme la fille de la maison, inscrite à l’école maternelle, elle trouva en outre en Jean-Max, le fils des Marnet, un frère adoptif. Pendant toute la période de l’Occupation la famille Marnet risqua sa vie pour aider les persécutés. A côté de la petite Colette, ils hébergeaient plusieurs Juifs traqués, en attendant de leur trouver une cachette. Les Marnet donnèrent ainsi asile à M. Lichnewski, un pianiste, à sa femme, et au chirurgien Lichnewski son frère.

    Le 14 novembre 1988, Yad Vashem a décerné à Jean et Marguerite Marnet le titre de Juste parmi les Nations.

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