Les Justes
Année de nomination : 1992Simonne-Marie (Peltier) Parion
Année de nomination : 1992Date de naissance : 30/06/1914
Date de décès : //
Profession :
Département : Paris
Région : Île-de-France
Lieu de mémoire
Personnes sauvées
L'histoire
La famille Grunstein, des Juifs de Léningrad, avait émigré à Paris au début des années vingt avec leur fille, Rachel. Leur second enfant, Nellie, vit le jour à Paris. Le 16 juillet 1942 au matin, Rachel se rendit au marché du quartier. Un passant, voyant son étoile jaune, l’avertit qu’une rafle était imminente. La jeune fille se dit que son seul espoir était de s’adresser à Simone Parion, une femme d’une trentaine d’années qu’elle connaissait de longue date. Simone ne cachait pas son hostilité à l’occupant allemand, au régime de Vichy ainsi qu’à la législation anti-juive, et était résolue à agir. Simone Parion accepta immédiatement d’aider les Grunstein, qui, le matin même, vinrent s’installer tous les quatre dans son petit appartement. Ils y demeurèrent pendant environ deux semaines sans en sortir une seule fois. La jeune femme prenait soin d’eux, se chargeait de leur acheter de la nourriture avec leurs cartes d’alimentation et se procura de faux papiers d’identité à leur intention. M. et Mme Grunstein et Nellie devinrent la famille Besson tandis que Rachel prenait le nom de Vannier. Comme ils souhaitaient tous passer en zone sud, qui n’était pas encore occupée, Simone-Marie prit contact avec un ami qui leur fit franchir la ligne de démarcation. Il ne demanda rien en échange; quant à Simone, c’est à grand peine que les Grunstein réussirent à la convaincre d’accepter un peu d’argent pour couvrir leurs frais de nourriture. Les fugitifs atteignirent Nice sains et saufs; ce n’est que deux ans après la Libération qu’ils rentrèrent à Paris.
Le 11 février 1992, Yad Vashem a décerné à Simone-Marie Parion le titre de Juste parmi les Nations.
Documents annexes
Aucun document
Articles annexes
Aucun autre article