L'histoire

Jean NALLIT

Jean Nallit, avait 20 ans en mars 1944, ses parents, sa sœur et lui sont tous dans la Résistance. Jean engagé sous le pseudonyme de Gratien fait partie, à Lyon de la cellule locale du réseau de Résistance Charrette, qui coopère avec le mouvement clandestin : l’Armée juive. Elle s’est rendue célèbre par le nombre de faux papiers qu’elle a fabriqué : 30 000 dont environ 300 pour des Juifs. Les buts de ce mouvement étaient le renseignement, de venir en aide aux prisonniers, aux évadés, aux réfugiés et toutes personnes en difficulté.

Jean Nallit, était pendant la guerre, employé dans une centrale thermique de la Compagnie du Gaz, où il était en contact avec bon nombre de résistants. Comme il était trop jeune on lui confie la distribution de tracts et de journaux. Puis il devient l’adjoint au responsable du service d’identité et impression de la région lyonnaise. Il est alors chargé de fabriquer et de distribuer des faux papiers et aussi d’interroger les prisonniers évadés, leur trouver des lieux de repli. Tombé dans un piège tendu par la Gestapo, il est sauvagement torturé par Klaus Barbie pour ses actes de résistances et le sauvetage de juifs persécutés, maïs ne livrera aucune information. Aucun des membres de son réseau ne fut inquiété.

Déporté à Buchenwald en avril 1944 il réussit à survivre et revient en France après-guerre. Quand il sort du camp il ne pèse alors que 38 kilos.

En 1947 il est décoré de la médaille de la Résistance et fait commandeur de l’Ordre national de la légion d’honneur en 1983 et le 9 octobre 2019 le Président Emmanuel Macron lui a remis l’insigne de grand-croix de la Légion d’honneur.

Le 16 avril 1992, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah a décerné, à Jean Nallit, le titre de Juste parmi les Nations.

Jean Nallit recevant l’ordre National du Mérite

Documents annexes