Les Justes
Jean-Marie Viollet
Année de nomination : 1993Date de naissance : 03/02/1875
Date de décès : 26/12/1956
Profession : Prêtre de paroisse
Département : Yvelines
Région : Ile-de-France
Personnes sauvées
Cérémonies
L'histoire
Les Freilich, un couple de Juifs polonais, vivaient à Paris avec leurs deux fils d’une trentaine d’années, Abraham et Benjamin, qui avaient la nationalité britannique. Les fils furent arrêtés quelques mois après l’entrée des Allemands dans la capitale et, en tant que ressortissants ennemis, internés dans un camp. Toutefois leur situation était bien préférable à celle de leurs parents. Après la grande rafle du Vel d’Hiv du 16 juillet 1942, qui vit l’arrestation de la plupart des Juifs polonais, les Freilich, restés libres par miracle, se cherchèrent une cachette. Un religieux les adressa à l’abbé Marie-Jean Violet. Ce dernier vivait à Chatou, en grande banlieue, et disposait d’un immeuble inhabité appartenant à sa paroisse. Il y cachait des fugitifs pourchassés par les Allemands parce qu’ils étaient juifs ou pour leurs activités politiques. L’abbé Viollet accepta d’héberger les Freilich, qui vécurent à Chatou de l’été 1942 à la Libération en août 1944 et eurent ainsi la vie sauve.
Le 25 juillet 1993, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, a décerné à l’abbé Jean-Marie Viollet le titre de Juste parmi les Nations.