Dossier n°6031 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 1994

Frédéric Ranc

Année de nomination : 1994
Date de naissance : //
Date de décès : //
Profession : Ouvrier

Jeanne Ranc

Année de nomination : 1994
Date de naissance : //
Date de décès : //
Profession :
    Localisation Ville : Limoges (87000)
    Département : Haute-Vienne
    Région : Nouvelle-Aquitaine

    Personnes sauvées

    L'histoire

    Ernest Lévi, habitait à Limoges (Haute-Vienne) avec sa mère, Juive allemande comme lui. Il était au travail le 29 octobre 1943 lorsqu’on l’avertit que la Gestapo les recherchait tous deux. Effondré, il se demanda que faire. C’est alors qu’un collègue d’une trentaine d’années, Frédéric Ranc, lui proposa spontanément de le cacher avec sa mère dans son petit appartement. Comme les Lévi, Frédéric Ranc et son épouse Jeanne étaient des gens modestes qui vivaient simplement. Il avait laissé parler son coeur sans penser aux risques qu’il prenait pour lui et pour sa femme. Les fugitifs s’installèrent chez les Ranc le jour-même. Ils versaient une petite somme pour couvrir les frais d’entretien et étaient traités comme des hôtes. Ernest et sa mère dormaient dans la salle à manger. Huit mois plus tard, ils purent trouver refuge dans un autre logement, un abri sûr. Les deux familles restèrent amies longtemps après la Libération et cette amitié survécut à la mort de Mme Lévi et à celle de Frédéric Ranc au début des annés quatre-vingt.

    Le 11 mai 1994, Yad Vashem a décerné à Frédéric et à Jeanne Ranc le titre de Juste parmi les Nations. 

    RANC Rosa

    Documents annexes

    Article de presseArticle de presse
    17 décembre 2014 09:11:14
    Article de presseArticle de presse
    17 décembre 2014 09:10:49

    Articles annexes

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