Dossier n°6237 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Jean Thibaudeau

Année de nomination : 1994
Date de naissance : //
Date de décès : //
Profession : Cultivateur

Angéline Thibaudeau Benoit

Année de nomination : 1994
Date de naissance : 27/11/1911
Date de décès : 14/10/2013
Profession : Cultivatrice
    Localisation Ville : Benet (85490)
    Département : Vendée
    Région : Pays-de-la-Loire

    Personnes sauvées

    Lieu porteur de mémoire

    L'histoire

    Angéline Thibaudeau

    Dans le petit village d’Azire en Vendée, un jeune couple, Angeline THIBAUDEAU et son mari, ont accueilli une petite fille juive de 12 ans en novembre 1943.  Madeline OPALEK était la seule de sa famille à avoir échappé à la grande rafle de juillet 1942.  Elle fut d’abord prise en charge par d’autres juifs de son immeuble, la famille HAMMER,  qui n’avaient pas été prise dans la rafle parce que citoyens français.

    La situation se détériorant de plus en plus, les HAMMER décident de chercher un refuge pour leurs enfants et pour Madeleine, qui se souvient qu’en juin 1940, ses parents avaient séjourné dans un village de Vendée, chez les BENOIT. Contactés en octobre 1942, les BENOIT sont d’accord pour prendre les trois enfants HAMMER et envoient Madeline à leur fille, Angeline THIBAUDEAU, qui vit dans un village voisin, à Azire, avec son mari et ses quatre enfants. Madeline arrive chez les THIBAUDEAU en novembre 1943. Elle y restera jusqu’à l’été 1945. Elle allait à l’école sous le nom de Raymonde LECOMTE. Seul, l’instituteur savait qu’elle était juive.

    Les parents de Madeleine n’ont pas survécu au camp et les THIBAUDEAU sont devenus la famille adoptive de Madeleine, qui leur est restée très attachée.

    Le 11 septembre 1994, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, a décerné la Médaille des Justes parmi les Nations à Angeline THIBAUDEAU et son mari.

    Angéline THIBAUDEAU

    Documents annexes

    Article de presse -Mai 1995Article de presse -Mai 1995
    Bulletin municipal de Benet-Janvier 2008Bulletin municipal de Benet-Janvier 2008

    Articles annexes

    Les médias externes :