Dossier n°6539 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 1996

Alfred Dessart

Année de nomination : 1996
Date de naissance : 19/05/1908
Date de décès : 05/01/1953
Profession : Directeur d’école

Marie Dessart Henrion

Année de nomination : 1996
Date de naissance : //
Date de décès : //
Profession :
    Localisation Ville : Fexhe-Slins ()
    Département :
    Région :

    L'histoire

    Alfred Dessart et sa femme Marie habitaient à Fexhe-Slins, au nord de Liège en Belgique où il travaillait comme directeur d’école. En 1942, il répondit favorablement à la demande de membres de la Résistance d’accepter de cacher une femme juive, Chaya-Rivka Katz, de Liège. Plus tard, Elle lui demanda d’aller chercher et sortir sa fille Charlotte du couvent où elle était cachée à Louvain et de la ramener chez lui.

    Puis le mari de Chaya-Rivka, Chaïm Katz, qui avait été pris par les Allemands comme travailleur forcé dans le nord de la France, réussit à s’enfuir et à retourner à Liège. Grâce à l’aide de la soeur d’Alfred Dessart, il arriva au domicile des Dessart. Les trois membres de la famille Katz restèrent cachés chez les Dessart, qui avaient trois enfants, pendant deux années, sans aucune compensation financière. Le risque de dénonciation était réel étant donné que le beau-frère de Monsieur Dessart était en fait un belge collaborateur du régime nazi. Après la Libération, on trouva son nom dans de nombreuses lettres de dénonciation envoyées par lui, mais que les services postaux avaient gardées. Par chance pour les Dessart et leurs protégés juifs, ils ne furent pas découverts.

    Le 28 mai 1995, l’Institut Yad Vashem Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Monsieur Alfred Dessart et à son épouse Madame Marie Dessart.

    Documents annexes

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    Articles annexes

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