Les Justes
Jean Parent
Année de nomination : 1970Date de naissance : //
Date de décès : //
Profession : Abbé, aumônier militaire, vicaire de l’église Saint Just à Lyon
Département : Rhône
Région : Auvergne-Rhône-Alpes
Personnes sauvées
Cérémonies
L'histoire
En octobre 1940, l’Abbé Jean Parent, aumônier militaire évadé du camp de prisonniers de guerre en Allemagne où il était détenu, devint le vicaire de l’église St-Just à Lyon (Rhône). Ralliant la Résistance, il s’employa à sauver des Juifs en mobilisant des religieux qu’il connaissait dans divers couvents et monastères. Il arriva ainsi à trouver des cachettes pour des dizaines de Juifs, et notamment pour la famille Kulb. Adolphe Kulb s’était réfugié à Lyon avec sa femme et leurs deux enfants. Lors des grandes rafles d’août 1942, ils se trouvaient en grand danger. L’abbé Parent plaça temporairement Adolphe et son fils au petit séminaire de St.Just tandis que Mme Kulb et sa fille étaient cachées dans un couvent. Lorsqu’il devint nécessaire de trouver un autre abri, l’abbé hébergea les enfants chez lui. La santé d’Adolphe Kulb avait été profondément ébranlée par les épreuves. L’abbé ne ménagea pas ses efforts pour remonter le moral de cette famille dont il s’était fait le protecteur. Grâce à des camarades de la Résistance, il put lui procurer de faux papiers d’identité et des cartes d’alimentation. En août 1943, les Kulb, qui cherchaient un nouvel asile, purent ainsi partir à Tourette, près de Craponne dans la banlieue de Lyon, où ils vécurent jusqu’à la fin de l’Occupation.
Le 21 juillet 1970, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, a décerné à l’abbé Jean Parent le titre de Juste parmi les Nations.