Dossier n°7525 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Année de nomination : 1997

Jean Royer

Année de nomination : 1997
Date de naissance : //
Date de décès : //
Profession : Propriétaire d’un magasin de bicyclettes et de récepteurs radio, radio électricien
    Localisation Ville : Epernay (51200)
    Département : Marne
    Région : Grand-Est

    Personnes sauvées

    L'histoire

    Jean Royer avait un magasin de bicyclettes et de récepteurs-radio à Epernay (Marne). Pendant l’Occupation il donna asile à Alexandre Gruber, un technicien radio dont il avait fait la connaissance avant la guerre. Originaire de Roumanie, Alexandre avait émigré en France et s’était installé à Reims. Jean Royer faisait souvent appel à lui, car c’était un excellent technicien. En mars 1943, Alexandre Gruber vint le voir pour l’informer qu’il avait décidé de plonger dans la clandestinité étant donné la multiplication des arrestations de Juifs, que le port de l’étoile jaune rendait aisément identifiables. Jean Royer lui offrit aussitôt l’hospitalité et, pour lui permettre de gagner sa vie, lui donna à réparer toutes les radios que ses clients lui apportaient. Lorsqu’Alexandre voulut le payer pour couvrir ses frais d’entretien, il refusa avec véhémence. En décembre 1943, le réfugié partit à Paris, où il avait des amis. Quelque temps plus tard, il fut arrêté et interné à Drancy, mais heureusement pour lui, il fut sauvé de la déportation par la Libération.

    Le 10 avril 1997, Yad Vashem a décerné à Jean Royer le titre de Juste parmi les Nations. 

     

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