Dossier n°7722 - Juste(s)

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Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Louise Justine (Rabaute) Drugy

Année de nomination : 1997
Date de naissance : 16/07/1910
Date de décès : 29/05/1982
Profession :

Marcel René, Florentin Drugy

Année de nomination : 1997
Date de naissance : 03/02/1911
Date de décès : //
Profession : Artisan Tailleur
    Localisation Ville : Belvis (11340)
    Département : Aude
    Région : Occitanie

    L'histoire

    Marcel Drugy, qui était artisan, habitait à Belvis (Aude) avec sa femme Louise. Des Juifs de la Sarre, les Lion, s’étaient installés dans ce village avant la guerre. M. Lion était cordonnier et ses quatre enfants travaillaient chez des paysans des environs. En 1942, Bruno, l’aîné, épousa Léa Zinet, une réfugiée juive d’Allemagne; le couple eut une petite fille, Sylvie. Les villageois les considéraient avec sympathie mais lorsque les Allemands occupèrent le sud de la France en novembre 1942, la situation devint alarmante. Le bruit courut que le commandant de la gendarmerie locale s’apprêtait à arrêter Bruno et sa femme. Marcel Drugy vint au secours des réfugiés, cachant chez lui toute la famille Lion chaque fois qu’une nouvelle vague d’arrestations s’annonçait. Il avait trouvé, aux environs du village, plusieurs grottes secrètes où les fugitifs pouvaient se refugier en cas d’urgence. Après la guerre, Léa témoigna que les Drugy lui avaient promis que s’il lui arrivait quelque chose, ils prendraient soin de la petite Sylvie.

    Le 4 août 1997, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah,  a décerné à Marcel et Louise Drugy le titre de Juste parmi les Nations.

    Documents annexes

    Article de presse - L'indépendant du 14/12/1997Article de presse – L’indépendant du 14/12/1997
    Article de presse - La dépêche du 14/12/1997Article de presse – La dépêche du 14/12/1997
    Article de presse - L' indépendant du 14/12/1997Article de presse – L’ indépendant du 14/12/1997
    Bulletin d'information municipal de Melvis de novembre 1997Bulletin d’information municipal de Belvis de novembre 1997

    Articles annexes




    Mis à jour il y a 4 mois.