Les Justes
Marie-Louise (Chevallier) Dumas
Année de nomination : 1997Date de naissance : 01/09/1902
Date de décès : 08/01/1990
Profession : Commerçante (épicerie & café)
Département : Loire
Région : Auvergne-Rhône-Alpes
Personnes sauvées
Lieu porteur de mémoire
L'histoire
Marie-Louise Dumas tenait une épicerie et un café à Riorges (Loire). Elle habitait une grande maison avec son mari Henri et leurs trois enfants. En juin 1940, alors que des millions de Français étaient jetés sur les routes de l’exode, Mme Moses et ses quatre filles firent appel à elle. Leur train s’était soudain arrêté en rase campagne et tous les passagers avaient dû continuer à pied avec leurs bagages, à la recherche d’un gîte. Marie-Louise hébergea chez elle les cinq femmes, dont l’une était enceinte. Un peu plus tard, elle accueillit avec la même générosité M. Moses et son fils qui venaient d’être démobilisés. Toute cette famille rentra à Paris au bout de quelques semaines. Mais à l’été 1942, à la suite des grandes rafles de Juifs et de l’imposition du port de l’étoile jaune, les Moses s’enfuirent de la capitale. Ils réussirent à franchir la ligne de démarcation et revinrent demander l’aide de Marie-Louise. Elle leur accorda à nouveau l’hospitalité et leur promit de tout faire pour les sauver. Son mari Henri, aidé de Bernard Moses, fit de son mieux pour ravitailler tout ce monde. Dans leurs témoignages après la guerre, tous les membres de la famille Moses soulignent la générosité et la grandeur d’âme de Marie-Louise, à laquelle ils doivent la vie. Les relations entre les deux familles se prolongèrent bien au delà de la guerre.
Le 24 novembre 1997, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, a décerné à Marie-Louise Dumas, le titre de Juste parmi les Nations.
Documents annexes
Article de presse – Le progrès |