Dossier n°8477 - Juste(s)

Consulter le dossier de Jérusalem (en anglais)


Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d'honneur ainsi qu'une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l'univers tout entier ». Il s’agit de la plus haute distinction civile de l’état d’Israël. Au 1er janvier 2021, le titre avait été décerné à 27921 personnes à travers le monde, dont 4150 en France. Cependant le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l'humanité. En effet, tous ont considéré n'avoir rien fait d'autre que leur devoir d'homme. Ils serviront de phares et de modèles aux nouvelles générations.

Allée des Justes à Paris
Allée des Justes à Jérusalem

Les Justes

Hélène Lucienne (Brendlin) Cocquet

Année de nomination : 1999
Date de naissance : 26/02/1919
Date de décès : 08/06/2006
Profession : Bibliothécaire

Mercédes Delphis Cocquet

Année de nomination : 1999
Date de naissance : 05/03/1911
Date de décès : 04/12/1978
Profession : Electricien à la Ratp
    Localisation Ville : Nanterre (92000)
    Département : Hauts-de-Seine
    Région : Ile-de-France

    L'histoire

    Mercedes Cocquet, Coco pour les intimes, exerçait la profession d’électricien, et Hélène son épouse celle de bibliothécaire. Tous deux étaient employés de la RATP et résidaient à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ils étaient liés d’amitié avec un collègue de Coco, Wolf Hanftwurtzel, et sa femme Gisèle. En septembre 1941, ces derniers partirent à Nice, où, pensaient-ils, les Juifs couraient moins de risques qu’à Paris. Pendant ce temps, les Cocquet s’employaient à protéger des spoliations l’appartement de leurs amis. En septembre 1943, les Allemands occupèrent Nice, ce qui contraignit Gisèle et Wolf à se mettre à la recherche d’un autre refuge. Ils étaient restés en correspondance par cartes interzones avec les Cocquet, qui leur proposèrent de venir se cacher à Nanterre. Gisèle, munie de faux papiers, prit le train de Paris le 23 mars 1944, et son mari le lendemain. Mercedes Cocquet les accueillit à tour de rôle à la gare de Lyon. A partir de ce jour et jusqu’à la Libération, le couple vécut caché dans le pavillon de leurs amis à Nanterre. Hélène accomplit des prodiges d’approvisionnement et d’art culinaire pour que tous les quatre, ainsi que son bébé Eliane née entre temps, puissent se nourrir tant bien que mal.

    Le 3 mai 1999, Yad Vashem – Institut International pour la Mémoire de la Shoah, a décerné à Mercedes et Hélène Cocquet le titre de Juste parmi les Nations.

    Les médias externes :







    Mis à jour il y a 5 mois.